Croix de guerre
Pour cette installation in situ,
Virginie Prokopowicz cristallise la mémoire collective en un champ de croix
brulées qui rend autant hommage aux disparus de guerre (certains noms de
morétains y étant accolés) qu’aux corps exhumés au sein du Prieuré lors de la crue
de 1910.
Sa disposition chaotique n’est pas
sans nous rappeler la mise en terre précipitée des combattants sur le lieumême
de leur mort: les tranchées.
Il faut y voir un véritable hommage, l’expression d’une
reconnaissance intemporelle éternelle du souvenir vivant et « éclairé».
Chloé Macary
Bois brûlés, noms de soldats morétains morts pour la patrie, ampoules
leds, 50 croix, installation in situ 2018
Tranchées
Concrète et technique mixte sur panneaux
180 x 180 cm et 300 x 200 m, 2018
Ruines
S’imprégnant d’un panel d’images de ruines de guerre (Syrie notamment), l’artiste mêle ici aux formes aléatoires engendrées par la destruction, des lignes graphiques et pures - son sujet de prédilection - par l’usage de fers à béton.
Morcellement de l’espace, morcellement de l’être, ces pans symbolisent aussi les lambeaux de vie auxquels se rattachent chaque jour des milliers d’innocents, ramassant ça et là, les débris de leurs souvenirs.
Chloé Macary
Fers à béton, béton sur panneaux,halogènes, in situ 2018
Ruines
Concrète et technique mixte sur panneaux 146 x 89 cm et 120 x 120 cm